
“If there is music in economics today, some of the most tuneful melodies have been composed by Arrow. As one of his ‘favorite’ economists, Alfred Marshall, said, music is one of the few things not subject to diminishing marginal utility; the more one hears, the more one wants to hear, for one’s tastes improve in the process. Even if there are some false notes in Arrow’s symphonies and if some of them are unfinished, they delight the soul, warm the heart, stimulate the mind, awaken conscience, and whet the appetite for more.” (Feiwel, p. 722)
Feiwel, George R. 1987. Arrow and the Foundations of The Theory of Economic Policy. London: Macmillan.
Dans le premier épisode du podcast (Pourquoi rend-on hommage à la sortie de la seconde édition de «Social Choice and Individual Values» par Kenneth Arrow ?), nous avions laissé quelques questions sans réponse, parmi lesquelles : quels sont les conditions du théorème d’Arrow ? quelle était l’erreur dans la démonstration du théorème d’impossibilité faite par Arrow ? quels débats ont été discutés par Arrow dans sa note complémentaire de la seconde édition de «Social Choice and Individual Values» (1963) ? Dans ce nouvel épisode, nous répondons à ces questions. Nous essayons d’expliquer les points essentiels afin de préparer notre public aux prochains épisodes. Nous ne voulons pas que vous vous sentiez découragés si tous les points ne sont pas entièrement expliqués, les entretiens avec le panel d’experts clarifieront davantage ces questions.
L’analogie faite par Feiwel sur les travaux d’Arrow et la musique nous a paru une excellente façon d’expliquer l’importance de cet économiste et de son théorème d’impossibilité pour les sciences économiques. Nous ne voulons pas sacraliser le théorème d’impossibilité, mais nous cherchons à lui donner sa juste importance en économie. Vous pourriez vous demander si cela a déjà été fait par de nombreux auteurs. La réponse est oui, certainement. Cependant, nous n’écrivons pas un article scientifique. Notre objectif est différent : nous cherchons à transmettre le message du théorème d’Arrow de la manière la plus simple possible. Nous pensons que c’est l’une des façons de lui donner sa juste valeur en économie.

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